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stockholm syndrom

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16 octobre 2005

The descent

   0731_descent03                                    

                Réalisé par Neil Marshall, réalisateur de Dog Soldier, The descent à pour cadre les appalaches où six femmes partent en excursion spéléologiques. Bien évidemment tout ne se passe pas comme prévu et les six jeunes femmes se retrouvent coincées dans la grotte après un éboulement, et en essayant de trouver une sortie se rendent compte qu'elles ne sont pas les premières a avoir été dans cette grotte comme elles le pensaient et qu'elles sont loin, très loin d'être les seules à y resider, malheureusement. Elles se retrouvent facent à l'obscurité et ses créatures et leurs propres démons, peut-être encore plus dangereux.

         La première chose qui frappe dans ce film, c'est le casting, entièrement feminin. Pour un film d'horreur c'est une première. De plus les actrices choisies sont loin d'être des bimbos et leur rôle ne consiste pas à courir à moitié nues dans une grotte en attendant d'être dépecées. Ces filles sont des sportives qui savent se defendrent et le prouvent. Neil Marshall est tout simplement brilliant, et ne laisse que peu de répis au téléspectateur. La première scène du film met en scène un mémorable accident de voiture et en dit déjà long sur la psychologie des personnages. Puis Marshall prend son temps. Les monstres ne sont découverts et n'apparaissent  que dans la dernière partie du film et ne sont finalement là que pour servir l'aspect psychologique du film,que le réalisateur gère brillament, laissant au soin du spectateur de combler le vide. C'est là tout le coté génial du film, Marshall n'a pas besoin de ses monstres pour terrifier le spectateur, le coté claustrophobique et dérangeant de la grotte suffisant. La lumière à part celle des lampes torches est inexistante, faisant monter un peu plus la pression. Lorsque la situation dégénère vraiment, les actrices presentent des personnages fragiles et réalistes qui se battent becs et ongles pour s'en sortir sans devenir des superwomen. Leurs instincts ressurgisent et à l'instar de 28 jours plus tard, on se demande qui est le monstre finalement, surtout quand les vengeances personnelles prennent le pas sur la terreur. Ajouter à cela une fin ambigue et cruelle à deux lectures possibles et vous voilà avec un des meilleurs et un des plus terrifiants film d'horreur jamais réalisé.

J'ai passé les trois quarts du film crispé sur mon siège resistant à l'idée de me cacher les yeux. Et il m'en faut beaucoup.

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14 octobre 2005

RFSL

      Et voilà, première soirée dans un des pubs gay du campus avec Kerstin et deux autres amis. Plutôt sympa même si on n'a pas vraiment parlé aux autres personnes presentes (un peu le but quand même) mais je suis toujours un peu mal à l'aise dans ces cas là, non mais c'est vrai, qu'est-ce que je suis censée dire? "Salut, oui moi aussi je suis gay, super je t'aime déjà!"Hum.       
     J'ai eu une conversation vraiment interessante avec Anna sur la communauté lesbienne en France comparée à la communauté lesbienne Suède. Elle a vécu quand même assez longtemps à Paris et regrette vraiment le coté fermé de la France. Mais quelque part je pense que c'est toujours un peu le cas et qu'il faut longtemps pour arrivé à se faire accepter au sein même de la communauté, chose vraiment étrange puisque cette communauté en elle-même est censée être le symbole d'une société ouverte. Et ne parlons même pas de la réaction de certains homos vis à vis de mes amis hétéro venant avec moi en boîte gay, une réaction tellement abérrante qu'elle en est ridicule.
      Et il y a une chose sur laquelle nous ne serons jamais d'accord Kerstin et moi, pour elle la gay pride est pour les gays, point final. Pour moi cette fête est pour tout ceux qui veulent célébrer cette semaine avec leurs proches et leurs amis, qu'ils soient hétéros, homos, bi, franchement je m'en fou. Je refuse de croire que la communauté gay est censée être aussi fermée et je ne veux certainement pas vivre comme ça. Ma sexualité est bien sur une grande part de mon identité mais ce n'est pas seulement à travers elle que je me reconnais.

12 octobre 2005

L'alphabet

Deux ou trois petites choses sur l'alphabet pour commencer:

Il y a trois lettres en plus dans l'alphabet suèdois: å, prononcé "o"; ä, prononcé "è" et ö prononcé "eu". Ces lettres sont placés à la fin de l'alphabet afin de respecter l'alphabet international.
Il y a aussi deux groupes de voyelles: - {a o u å} appelés "hårde" (fortes)
                                                       - {e i ä ö} appelés "mjuka" (faibles)

K + une voyelle forte est prononcée [k] comme dans le verbe "kunna" (pouvoir)
K+ une voyelle faible est prononcé [ch] comme dans le nom "kind" (joue)

Comme dans toute langue qui se respecte il existe une multitude d'exceptions,comme par exemple kille (mec) prononcé avec le son [k].

g+ une voyelle forte se prononce [gu] comme dans le verbe "gå" (aller)
g+ une voyelle faible se prononce [ge] comme dans le verbe "ge" (donner)

sk+ une voyelle forte est prononcé [sk] comme dans "skor" (chaussures)
sk+ une voyelle faible est un des sons les plus difficiles à prononcer! Entre [re] et [che] comme dans "skicka" (envoyer)

Tj se prononce [che]

Les lettres dont la prononciation change:
- "e" se prononce [é]
- "g" voir plus haut
- "h" se prononce comme un "h" aspiré et avec le son "o"
- "o" se prononce [ou]
-"r" se roule, pratiquement comme en espagnole dans le nord et se prononce à la française dans le sud
-"y" est aussi un son très difficil à prononcer au début, quelque part entre [u] et [i]

Voilà pour la base.

12 octobre 2005

Martina Topley-Bird

               martina_05_big

            Voilà mon grand coup de coeur du moment! A vingt-six ans la londonienne signée chez Independiente (label de Travis et Embrace) sort un petit bijou de musique trip-hop. Entre soul et parfois r&b, l'album Quixotic est un vrai plaisir à écouter. La voix de Martina Topley-Bird est enivrante et sensuelle et ses chansons donnent l'impression d'être loin, très loin dans sa bulle! Pour la petite info une des chansons de l'album Sandpaper kisses fait parti de la bande originale du jeu video Farenheit.

Pour plus d'info, le site officiel: http://www.martinatopleybird.com/home.php

et le site du label independiente : http://www.independiente.co.uk/

 

11 octobre 2005

Boogeyman

      images                  

              Etant une grande fan des films d'horreur en tout genre, vous imaginez mon bonheur du retour à la mode de l'horreur à hollywood après le succès surprise de The Grudge servi par Ghost House la maison de production de sam evil dead raimi, qui a également produit ce film. Soyons clair dès le début cependant, je ne m'attendais aucunement à un film brilliant mais au moins à la hauteur de La Maison de Cire, avec un minimum de scenario et ne se prenant pas tant que ça au serieux (la mort de Paris Hilton suffit pour s'en convaincre) mais avec quand même quelques scènes flippantes. Il faut avouer que l'idée de Barry Watson de 7 à la maison hurlant "oh mon Dieu c'est le boogeyman s'avérait en théorie assez drôle.Or rien de tout ça dans Boogey Man. Le scénario si mieux exploité aurait pu donner lieu à un mauvais film qui aurait au moins eut la qualité d'être drôle. Et c'est bien là le problème, Boogey Man se prend au serieux, chose que l'on ne fait pas lorsqu'on pas les moyens financiers et le talent pour ça.

         Pour résumer, Tim (Barry Watson) est traumatisée par la mort horrible de son père, avalé par un monstre dans son placard (quand je dis que ça aurait pu être drôle) et passe des années en thérapie où on reussira à le convaincre que non, il n'y a rien dans le placard et que son père est simplement parti. Quinze ans plus tard, Tim est devenu journaliste et a une petite amie blonde à forte poitrine. Tout va pour le mieux donc même si (évidemment) il reste terrifié à la vue d'un placard (arf arf). Après la mort de sa mère (Lucy "xena" Lawless, qu'on aperçoit brièvement), il décide de retourner dans la maison de son enfance pour une nuit pour confronter ses peurs, idée vivement approuver par sa psy (ben tiens). La suite de l'histoire consiste pour le réalisateur à bouger sa caméra dans tout les angles possibles dans la maison jusqu'à la nausée et a rajouter de la musique qui fait peur, pour cacher  qu'il n'y a en fait pas de suite à l'histoire. Et le voilà donc qui zoom sur le placard au fond du couloir, puis sur la poignée de porte (je n'ai jamais vu autant de poignées de porte dans un film), puis sur la main de Tim s'approchant de la poignée, puis sur le visage crispé de Tim, puis sa main tournant la poignée, avec musique crispante en prime. Et bien sur il n'y a rien derrière la porte, ah mais en fait peut être que si etc...Avec en moyenne dix minutes pour ouvrir une porte, ça permet de combler le vide. N'oublions pas les fantastiques personnages secondaires (si transparents que l'on se demande vraiment ce qu'ils font là) qui n'apportent rien à l'histoire avec l'habituelle petite amie sceptique tu-ne-vas-pas-bien-va-en-thérapie, l'amour d'enfance restée bien sûr dans la ville natale et n'oublions pas la petite fille fantôme.

         Ce qui frappe le plus dans ce film c'est que le realisateur a quand même reussi à faire un film avec rien. Pas de scénario et pas d'argent, ça commençait bien. L'inconsistence de scénario est telle qu'il ne donne pas la moindre explication, pas même une mauvaise. Pourquoi y'at-il un monstre dans le placard? Aucune idée. Pourquoi le monstre est-il apparu pour la première fois dans son placard? A vous de voir. La seule façon de combattre le monstre est de le confronter. Oui seulement je ne vois pas trop la confrontation dans ce film. La seule explication qui m'est venu à l'esprit est que le monstre du placard est en frait un monstre venant d'une autre dimension (l'histoire me fait plus rire que le film).Brilliant.

         Enfin soulignons la scène de fin, magistrale, tout en images de synthèses avec (pour la première fois) l'apparition du monstre ( ne montrer que des ombres pendant 1h30 c'est moins cher), s'ensuit un combat sans queue ni tête et voilà soudain c'est la fin, ses amis et sa famille sont-ils encore en vie? Rien n'est sûr mais Tim ne semble pas s'en soucier, il est content, le monstre est parti. La fin est d'autant plus choquante qu'elle montre vraîment le peu de moyen dont disposait le réalisateur. On peut se demander alors l'interêt d'une scène de fin abracadabrante en images de synthèse.

Je me demande quand même si Sam Raimi à lu le scenario avant d'accepter de le produire.

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9 octobre 2005

Hex

hex_gallery13      Ca faisait un moment que j'entendais parler de cette serie british alors je me suis decidée à regarder le pilote, et je dois avouer que c'est plutôt pas mal. Le synopsis n'a rien de réellement original, entre vaudou et vieill malediction, et le personnage principal n'est pas franchement  fascinant, mais au delà du scenario, la série se base sur de bons dialogues et l'ambiguité entre les deux personnages principaux frappent dès les premières lignes. Car pour trouver un personnage vraiment interessant, il faut chercher du coté de la "sidekick" de l'heroine, Cassie, à savoir Thelma, une outsider un peu barrée à l'homosexualité assumée et au style vestimentaire hum...Interessant. Et comme tout sidekick qui se respecte, elle est evidemment secretement éprise de l'heroine.Quand a Cassie, une phrase du pilote resume parfaitement son personnage "she'd rather be stupide and popular", expliquant pourquoi elle se pame pour le pas très brilliant bellâtre de son école, ce qui ne l'empêche pas de flirter avec Thelma, n'excluant pas une possible relation entre elles deux. Un personnage principal homo dans une serie gand public? Pas possible me dis-je, soyons réaliste, à part dans the L word ou queer as folk, series destinées principalement à un public homo, ça ne se voit pas. Et c'est bien pour cette raison que Thelma meurt dès le premier episode, revenant dans la série comme un fantôme, excluant une possible relation physique entre les deux personnages. L'audace à ses limites.

9 octobre 2005

Une journée productive

        Hier soir, première soirée dans ce nouvel appartement. Au programme, deux allemandes, une espagnole, trois français et une suèdoise. J'ai toujours ce sentiment qu'il va y avoir beaucoup de silence embarrassant quand les gens ne se connaissent pas vraiment, mais c'était tout le contraire hier. Beaucoup de rires et beaucoup de discussions, et enfin l'impression d'avoir une vie sociale après plus d'un mois! Je suis juste un peu deçu que la personne pour qui je ressens le plus d'affection pour le moment va être celle qui partira le plus vite, mais bon l'allemagne c'est pas si loin.

        Et aujourd'hui voila, levée à 11h, j'ai joué de la guitare une partie de l'après midi (ça s'ameliore doucement) et essayé de brancher mon ordi sur ma télé sans grand succès, la pratique est un peu plus compliquée que la théorie etrangement. Ma copine est bloquée devant la télé une manette entre ses mains, et notre cuisine aujourd'hui s'est averée être deux gros falafel acheté en bas de chez nous. Journée paresse. Les soucis s'effacent doucement et ça fait vraiment du bien de se detendre une peu. Je n'ai plus qu'a renouveler mon passport, envoyer tous les papiers et voila c'est fini, je suis une citoyenne suèdoise. C'est plutôt agréable de profiter un peu de la ville et de rencontrer du monde avant le stresse de trouver un job, et de gérer ça avec mes parents, qui vont certainement me considerer comme perdante et être deçus, ça ne fera qu'une fois de plus. Je suis bien loin de la France, ici tout est different, moi y compris, je suis toujours attachée à quelques personnes en France mais quand je les revois, toutes mes erreurs, toutes les choses que je regrette, tout me ramène à cette personne triste et fermée que j'étais et que je veux laisser loin,très loin derrière moi. Kerstin me pousse à en parler, à assumer mes erreurs et à faire table rase avec tout ces gens mais je ne peux pas, pas en France en tout cas. J'ai laisser mes regrets et les gens derrière, et je n'ai aucune envie d'y rester accroché, même si c'est lâche.

          

8 octobre 2005

Première entrée

         Bon voila, j'ai enfin assez de temps pour souffler et commencer un blog. Je vais me servir de cette première entrée pour me presenter en quelques mots: j'ai 21 ans et j'habite depuis 2 ans maintenant en Suède. Après une année Erasmus l'année dernière passée a örebro (a 2 heure de train à peu près de Stockholm), j'ai decidé de rester et de démenager a Malmö (dans l'extrême sud) et de m'installer avec ma copine. Je suis des cours de theologie, archeologie et suedois, et l'avenir est peu flou pour le moment, j'ai tout lâché pour m'installer ici et je dois me reconstruire une vie, c'est pas si facile. Mais bon je reste optimiste. Voilà pas grand chose d'autre à dire si ce n'est que je suis un poil derangée mais sympathique quand même. J'espère que les quelques personnes qui passeront sur ce blog l'apprecieront, je vai109171327477s faire de mon mieux pour le tenir à jour.

   

Buba.

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